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Cohabitation intergénérationnelle : quand la maison des seniors devient un lieu de partage

  • sashascheben
  • 7 nov.
  • 4 min de lecture
Senior et jeune riant ensemble autour d’un petit déjeuner, symbole de complicité et de bonheur partagé à la maison.

Avec les années, la maison change de rôle. Ce qui était un lieu de passage et de rires devient parfois un espace trop grand, trop calme.

Les enfants sont partis, la vie s’est recentrée, et certaines pièces ne s’ouvrent plus aussi souvent.

Pourtant, elles pourraient encore accueillir quelque chose de nouveau : une présence, un lien, un souffle de quotidien partagé.


Depuis quelques années, un mouvement discret prend de l’ampleur : la cohabitation intergénérationnelle. Un senior accueille chez lui un étudiant, un jeune actif, parfois une jeune retraitée plus mobile. L’un cherche un logement accessible, l’autre une présence, un lien, une sécurité. C’est une idée simple, presque évidente : faire du logement un lieu de rencontre.


Une tendance en plein essor


Jeune homme préparant un repas aux côtés d’un homme âgé, représentant l’accompagnement bienveillant pour un maintien à domicile sécurisé.

En 2025, les demandes de cohabitation intergénérationnelle ont augmenté de plus de 30 % selon les associations spécialisées. Les raisons sont multiples : la hausse du coût du logement pour les jeunes, la solitude grandissante des plus de 70 ans, et une envie partagée de sens et de lien social.


Pour les seniors, c’est une façon de rester chez soi sans être seul. Pour les jeunes, c’est l’accès à un logement abordable, dans une ambiance souvent chaleureuse et familiale. Mais au-delà de l’aspect pratique, c’est surtout un modèle d’habitat solidaire qui redéfinit ce que “bien vieillir chez soi” veut dire : non pas s’isoler, mais s’ouvrir.


Au-delà du lien social, une question d’espace


Vivre à deux générations sous le même toit demande de la bienveillance… et une bonne organisation. La clé, c’est l’équilibre entre intimité et partage.

La maison d’un senior n’a pas toujours été pensée pour cela. On y retrouve souvent des escaliers raides, des couloirs étroits, une seule salle de bain ou un salon central qui sert de passage. Pour que la cohabitation soit réussie, il faut repenser ces espaces : pas pour les transformer, mais pour les rendre plus fluides.


Homme senior travaillant sur un ordinateur près d’une grande fenêtre, illustrant l’autonomie et le confort d’un logement adapté et lumineux.

Créer un espace privatif par étage ou par zone, ajouter une porte indépendante, une rampe d’accès, ou un éclairage automatique dans les circulations peut suffire à rééquilibrer les usages. Et au centre, conserver une pièce de vie commune : une cuisine lumineuse, un salon où on se croise naturellement, reste essentiel pour entretenir ce lien qui rend la cohabitation vivante.



Les aménagements prioritaires pour bien vivre à deux générations


L’aménagement n’est pas seulement fonctionnel ; il a un rôle symbolique. Adapter un logement à la cohabitation intergénérationnelle, c’est penser pour deux : deux rythmes, deux conforts, deux générations qui partagent un même toit sans se gêner.


Cela commence souvent par la salle de bain : installer une douche accessible, ajouter un second point d’eau ou une cloison discrète permet de préserver l’intimité tout en facilitant l’usage. Dans la cuisine, les plans de travail ajustables ou les meubles à hauteur variable favorisent une utilisation confortable, qu’on soit jeune ou senior.



Côté sécurité, quelques ajustements font une grande différence :

  • un sol antidérapant, sans seuil entre les pièces ;

  • une lumière douce, déclenchée automatiquement la nuit ;

  • des interrupteurs et prises visibles et accessibles ;

  • des points d’appui discrets pour rassurer sans stigmatiser.


Ce sont ces détails invisibles qui permettent à la cohabitation de se vivre avec naturel, sans effort.


“Un logement bien pensé, c’est un logement qui s’adapte à la vie de ceux qui l’habitent, pas l’inverse. La cohabitation intergénérationnelle, c’est justement ça : apprendre à repenser l’espace pour qu’il reste accueillant pour tous.”

Raphaël, Co-fondateur du Groupe Ravel


Chez Groupe Ravel, l’adaptation du logement vise un objectif simple : permettre à chacun de vivre chez soi, quelles que soient les circonstances.

Et lorsque le logement devient un lieu de partage entre générations, cette mission prend tout son sens : sécuriser, harmoniser, et préserver la liberté de chaque occupant.



Un modèle gagnant pour tous


Pour le senior, la cohabitation intergénérationnelle, c’est une présence qui rassure sans envahir. Un café partagé, une lumière qu’on aperçoit le soir, une conversation spontanée : autant de petits signes de vie qui éloignent la solitude. Et en cas d’imprévu, savoir que quelqu’un est là change tout.


Femme âgée jouant aux cartes avec un jeune homme, illustrant la convivialité et le bien-être au cœur du maintien à domicile.

Pour le jeune, c’est plus qu’un logement : c’est une rencontre avec une autre génération. Un apprentissage de la patience, du respect, du soin. Une expérience humaine rare, à une époque où tout va vite.


Et pour la société, c’est une solution douce à deux urgences : le manque de logements abordables et l’isolement des personnes âgées.Une façon de réinventer la solidarité sans l’imposer.


Les aides et dispositifs pour accompagner la démarche


Vivre ensemble, ça se prépare aussi dans les murs.

Aujourd’hui, les pouvoirs publics soutiennent cette évolution du “bien vieillir chez soi” en finançant les travaux d’adaptation du logement : éclairage, accès, sécurité, circulation.


Grâce à des aides comme MaPrimeAdapt’, ces transformations deviennent accessibles à tous.

L’important est de s’y prendre tôt, pour que la cohabitation soit une expérience sereine, où chacun se sent à sa place.


Repenser le “vivre ensemble”


La cohabitation intergénérationnelle, ce n’est pas seulement une nouvelle forme d’habitat ; c’est une nouvelle philosophie du vieillissement. Vieillir chez soi, oui, mais pas seul. Transmettre, accueillir, partager : c’est une autre manière d’être utile, tout en restant autonome.


Jeune homme partageant un moment complice avec une femme âgée à domicile, symbole de bienveillance et d’entraide intergénérationnelle.

Une maison adaptée à la cohabitation devient un lieu de vie ouvert, fluide, et profondément humain.Un lieu où l’âge n’est plus une barrière, mais un pont entre deux générations.


“Ce qui nous inspire au quotidien, c’est de redonner du sens au mot habiter. Une maison, ce n’est pas qu’un toit : c’est un lieu de lien, de liberté et de dignité, à tout âge.”

Sasha, Co-fondatrice du Groupe Ravel


FAQ — Questions fréquentes

Comment fonctionne la cohabitation intergénérationnelle ?

Un senior accueille un jeune chez lui en échange d’un loyer modéré ou d’un service de présence. Les associations spécialisées assurent la mise en relation et le suivi.

Quels travaux prévoir pour adapter sa maison ?

Il s’agit surtout d’améliorer l’accessibilité : éclairage automatique, suppression des seuils, aménagement d’une salle de bain ou d’un espace privatif.

Existe-t-il des aides financières ?

Oui. MaPrimeAdapt’ peut couvrir une partie des travaux d’adaptation, et certaines communes proposent des subventions pour les logements partagés.

Quels sont les avantages pour les deux générations ?

Le senior reste chez lui, dans un logement vivant et sécurisé. Le jeune bénéficie d’un logement abordable et d’un lien humain fort.


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